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Lettre aux allocataires n°8 - Janvier 2011
 

 

Éditorial du Président


Chers allocataires,

Cette nouvelle “Lettre aux Allocataires” est l’objet d’une première, étant associée à une consultation concernant la mensualisation des pensions. La mensualisation est une demande qui revient régulièrement, butant toujours sur le même problème.

Depuis l’origine, les pensions sont versées à terme échu, le premier jour du trimestre suivant. Si cela avait été le dernier jour du trimestre, nous n’en serions pas là, mais on ne peut revenir soixante ans en arrière !

On peut comprendre que la CARMF et le législateur aient pris cette décision à l’époque sans imaginer ses conséquences aujourd’hui, par contre, le fait de ne pas pouvoir passer simplement, sans pénalité, à la mensualisation me choque. Tout ceci pour 24 heures !

Et pourquoi n’est-ce pas possible ? Parce qu’un fonctionnaire, sans doute un seul, que nous ne connaissons pas, en a décidé ainsi. Pas de cadeau pour les retraités, ce sont des nantis, ils cracheront jusqu’au dernier centime pour une faute qu’ils n’ont pas commise, parce que c’est la loi, et qu’il a décidé qu’il n’en ferait pas d’autre, pas même une circulaire à la signature du ministre.

Comprendre le désir (et le besoin) d’être mensualisé, se pencher sur le problème de décalage fiscal et comprendre qu’il est lourd de conséquence, est au-dessus de la portée de certains, incapables de comprendre que pour les bas revenus, une fin de trimestre est bien plus longue et difficile qu’une fin de mois.
Je ne suis pas sûr qu’eux mêmes accepteraient d’être rémunérés tous les trimestres au lieu de tous les mois, mais je suis sûr que si leurs pensions devaient tomber tous les trimestres, ce problème aurait rapidement été réglé en leur faveur. S’ils avaient voulu, ils auraient pu, j’en suis certain.

Le problème et ce que l’on vous demande sont bien expliqués plus loin. Pour la mensualisation, nous n’avons pas d’autre solution à vous proposer que de déclarer treize mois au lieu de douze pendant trois ans, pour éviter de déclarer une année cinq trimestres au lieu de quatre touchés. Signalons quand même que ces trois mois seraient déclarés un jour, ils le sont en avance.
À cet inconvénient fiscal, il faut ajouter pour certains, le risque de dépasser certains plafonds de ressources pour l’obtention d’aides sociales. Dans ce cas, nous pourrons y remédier au cas par cas via le fonds d’action sociale.

Avec le Conseil d’administration et vos représentants, nous avons décidé de vous consulter, pour savoir si compte tenu de ce surcoût, vous souhaitez cette mensualisation. Nous n’avons pas souhaité vous imposer le maintien, ou ces contraintes fiscales. C’est votre problème, nous ferons comme la majorité d’entre vous le souhaite.

Usez et abusez de votre droit d’expression, et nous souhaitons une large majorité quelle qu’elle soit, afin de ne pas voir une petite majorité s’imposer aux autres. Une abstention affaiblirait aussi cette majorité, et le Conseil aurait alors à trancher entre majorité des allocataires ou des votants.

J’en profite également pour vous présenter tardivement les meilleurs voeux du Conseil d’administration. Vous avez sans doute appris que cette année commence bien, puisque le Conseil a décidé pour la première fois depuis quatorze ans, de revaloriser le point du régime complémentaire pratiquement comme l’inflation, signant la fin de la réforme tendant à équilibrer ce régime sur un plus long terme que lors des cinq décennies précédentes, réforme à laquelle vous avez apporté une obole plus que significative, la profession doit vous en remercier.


Docteur Gérard Maudrux


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