Lorsque j’ai reçu mon appel de cotisation en février, j’avoue qu’il n’est pas très bien passé, avec une désagréable impression de toujours plus. Alors je me suis demandé si les administrateurs avaient fait ce qu’il fallait pour contenir les charges, si leurs engagements avaient été respectés. J’ai donc ressorti mes cotisations d’il y a 5 ans, j’ai un peu jonglé avec les francs, les euros, les taux : force est de constater, que la proportion cotisation/revenu n’a pas bougé. Ce sont bien les revenus qui ont grimpé. Dois-je m’en plaindre ?
Alors quitte à payer, peut-être qu’en comprenant mieux pourquoi on paye, cela passera-t-il mieux. L’explication devient difficile pour le profane dans un système compliqué à souhait par le législateur et le temps. D’où l’idée de transformer cette lettre en “La CARMF pour les nuls”, malheureusement le titre et la présentation bien connus nous ont été refusés par la société d’édition. Peu importe l’emballage, pourvu que le contenu y soit.
Après avoir mieux compris ce qu’on paye et pourquoi, la somme reste malheureusement la même, mais il y a une façon plus optimiste de voir les choses.
Une cotisation n’est pas un impôt, elle est donc déductible. 11 500 € payés, c’est en moyenne également 5 000 € d’impôt évité, le coût réel est donc de 6 500 €, pour des prestations qui pour ce prix deviennent intéressantes (surtout si on la compare à la rentabilité des 5 000 € d’impôts versés à l'État). C’est également 11 500 € de moins à déclarer l’an prochain pour l’assiette des cotisations CARMF, URSSAF, maladie et impôts. En raisonnant ainsi on regrette presque de ne pas payer plus !
Il n’en reste pas moins que 11 500 € de cotisation moyenne CARMF, ce n’est pas donné, et si cela pouvait ne pas augmenter plus que les revenus, on ne s’en porterait pas plus mal.
Alors Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les administrateurs, je compte sur vous pour faire en sorte que les appels de cotisations à venir ne passent pas plus mal et qu’il y ait bien un jour le retour sur investissement prévu.
Le Président
Gérard MAUDRUX