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    Lettre aux allocataires n°7 - Janvier 2010  

    ÉDITORIAL


    Le Président,

     

    Chers allocataires,

     

    On y est ! Cela fait plusieurs fois que nous publions la courbe ci-contre, montrant l’augmentation des nouveaux retraités chaque année. Cette fois on y est, au début de la pente ascendante, et les années à venir vont confirmer l’ampleur du problème.

     

    Il y a 10 ans encore, en cotisant 9 % dans le régime Complémentaire, 6 % servaient pour payer les pensions, 3 % étaient mis en réserve. En 10 ans, ce rapport est passé à 6,5 % pour les pensions et 2,5 % pour les réserves, mais en 5 ans, la part mise en réserves aura totalement fondu, car en 2012 / 2013 , les cotisations et pensions seront équilibrées, pour s’inverser l’année suivante, avec début de ponction sur les réserves.

     

    Dans l’ASV, en 2010 les cotisations seront de 477 et les prestations de 542  millions d’euros. Il manque 65  millions, soit 14 % . À ce rythme les presque 1 an de réserves vont fondre en 3 ans. Il faudrait augmenter les cotisations de 14 % , puis de près de 10 % par an, tout en gelant les retraites pour éviter la cessation de paiement.

     

    Dans le régime de Base, si la situation démographique est moins mauvaise grâce aux autres professions libérales, tout est remis en cause par l’Etat et sa compensation nationale, qui augmente cette année de 26 % , atteignant 65 % des prestations (sur 1 65 € cotisés, 100 vous reviennent, et 65 disparaissent pour des professions qui ont refusé le régime général lors de sa création, prétendant pouvoir se débrouiller seuls et refusant d’être solidaires).

     

    Heureusement la CARMF est une caisse prévoyante, sans doute la plus prévoyante de France. Dans le Régime Complémentaire, grâce à l’action commune des cotisants et allocataires, le régime est quasiment sauvé, les réserves constituées permettant de tenir encore 20 ans, le temps qu’une nouvelle génération arrive (et malheureusement que la génération 68 diminue).

    Il manque toutefois encore 15 % pour être totalement à l’abri. On peut compter en partie sur les réserves, au plus bas depuis 2 ans, et je proposerai au Conseil de ne plus geler le point totalement, mais de le revaloriser, certes moins que l’inflation, pour quelques années, avant revalorisation totale.

     

    Pour l’ASV le retard à la réforme a augmenté son coût de 15 % , le gel est total, encore prévu pour longtemps, en espérant même que cela ne sera pas une baisse en euros courants (cela a été fait dans d’autres professions), qui n’évitera même pas un doublement des cotisations. Le seul moyen de sortir de cette gabegie et d’arrêter les baisses est de dire stop et respectons les engagements au niveau actuel. Je rappelle qu’en matière de coût, le maintien c’est le coût de la fermeture (paiement des points acquis), + le paiement des nouveaux points distribués.

     

    Enfin pour le régime de Base, la CNAVPL ne proposant rien de concret depuis des années concernant la compensation, j’ai fait une proposition de plafonnement simple et cohérente, qui vient d’être acceptée à l’unanimité. En cette année 2010 annoncée comme l’année des retraites, beaucoup vont faire grise mine. Gageons que la CARMF, qui ne gère pas au jour le jour, s’en tirera mieux que les autres, avec un horizon un peu mieux dégagé. Nous sommes prêts.

    Docteur Gérard Maudrux


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