Le Conseil d’administration est composé de vingt-cinq membres représentant les cotisants, les retraités, les conjoints survivants retraités, les bénéficiaires du régime invalidité-décès et le Conseil national de l’Ordre.
Composition du Conseil d’administration | ||
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Administrateurs élus | ||
Cotisants | 19 | |
Retraités | 3 | |
Conjoints survivants retraités | 1 | |
Bénéficiaires du régime invalidité-décès | 1 | |
Administrateur agréé | ||
Conseil national de l’Ordre | 1 |
En cas de vacance d’un poste, l’administrateur suppléant élu ou agréé dans les mêmes conditions remplace le titulaire.
Retrouvez la liste de vos administrateurs en cliquant ici. La liste des délégués de votre département est accessible dans votre espace eCARMF, cliquez ici pour plus d'informations.
Le Conseil est compétent pour prendre toute décision concernant l’administration de la caisse et notamment :
Il peut déléguer une partie de ses pouvoirs à des commissions.
Mais les pouvoirs du Conseil d’administration de la
CARMF comportent certaines limites. Les décisions du
Conseil, du Bureau, des commissions de recours amiable,
du fonds d’action sociale, des placements, d’attribution
des marchés ne sont applicables que si la mission nationale
de contrôle et d’audit des organismes de Sécurité sociale
(MNC) ne s’y oppose pas.
Les statuts de la CARMF sont votés par le Conseil d’administration (à la majorité des deux tiers) mais ne sont applicables qu’après leur approbation par un arrêté ministériel.
Après chaque renouvellement triennal, le Conseil d’administration constitue, en son sein, les commissions prévues par la réglementation et toutes celles qui lui paraissent nécessaires dont il fixe la composition.
La CARMF est également représentée dans divers organismes :
Le Président |
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Il assure la régularité du fonctionnement de la Caisse et préside les réunions du Conseil d’administration. | |||
Dr Olivier PetitMédecin généralisteNé en 1959 Délégué du Rhône depuis 1997. Administrateur coopté de 2012 à 2015. Administrateur titulaire de la région de Lyon depuis 2015. |
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Les trois vice-présidents | |||
Ils secondent le Président dans toutes ses fonctions et le remplacent en cas d’empêchement, dans l’ordre d’élection. | |||
Premier vice-président |
Deuxième vice-présidente |
Troisième vice-président |
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Dr Éric-Jean EvrardMédecin angiologue Né en 1957 Délégué de la Loire-Atlantique depuis 2003. Administrateur titulaire de la région de Nantes depuis 2014. |
Dr Sabine MonierORL Née en 1964 Déléguée des Hauts-de-Seine depuis 2015. Administratrice titulaire de la région banlieue parisienne depuis 2015. |
Dr Éric Tanneau
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Les deux trésoriers |
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Ils surveillent le fonctionnement financier de la Caisse. | |
Trésorier | Trésorier adjoint |
Dr Patrick WolffGynécologue retraité Né en 1944 Délégué du collège des médecins retraités de la région de Montpellier depuis 2015. Administrateur titulaire du collège des médecins retraités depuis 2018. |
Dr Pascal GoffetteMédecine vasculaire Né en 1959 Délégué du Jura depuis 2006. Administrateur titulaire de la région Bourgogne Franche Comté depuis 2021. |
Les deux secrétaires généraux |
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Ils surveillent le fonctionnement administratif de la Caisse. | |
Secrétaire général | Secrétaire général adjoint |
Dr Pascal Peyssonnerie |
Dr David CiabriniMédecin généraliste Né en 1977 Délégué du Rhône depuis 2015. Administrateur titulaire de la région de Lyon depuis 2021. |
La CARMF bénéficie de la personnalité civile et de l’autonomie financière pour gérer la prévoyance et la retraite du médecin libéral.
Le contrôle des activités de la CARMF est assuré par
Les contrôles de la gestion de la CARMF sont réguliers. Ils sont effectués par :
La CARMF est un organisme important qui emploie des actuaires, statisticiens, démographes, financiers, informaticiens, juristes de haut niveau.
Le Directeur et le Directeur comptable et financier de la CARMF, nommés par le Conseil d’administration, ont des attributions définies par le Code de la Sécurité sociale.
En 2023, les frais administratifs on représenté 1,16 % de l'ensemble des cotisations encaissées sur l'année, tous régimes confondus.
Au 31 décembre 2023, l’effectif de la Caisse comptait 244 personnes. En 2023, la CARMF a reçu 329 099 appels téléphoniques au standard hors lignes directes et 1 994 personnes ont été accueillies par le service réception.
Organigramme au 1er juillet 2024
M. Christian Bourguelle, Directeur
Mme Sandrine Cohen,
Directrice adjointe
M. Philippe Fresco,
Directeur comptable et financier
M. Henri Chaffiotte, Directeur honoraire
Mme Sabine Lhomme, Assistante de Direction et chef du service accueil/standard et courrier
M. Christian Bourguelle, Directeur
M. Arnaud Amberny, Responsable gestion déléguée actions
M. Christophe Boband, Responsable gestion taux
M. Vincent Lirou, Responsable gestion directe actions
M. Christian Bourguelle, Directeur
Mme Audrey Chassagnette, Responsable du service
M. Olivier Mando, Responsable
Mme Fabienne Sédilot, Responsable
M. Paul Eliot Rabesandratana, Responsable
Mme Muriel Vigneron, Économe
Mme Valérie Hunaut, Économe adjointe/Responsable téléphonie
M. Carlos De Moura, Économe adjoint
M. Loïc Le Borgne, Économe adjoint
M. Laurent Herrault, Chef du Service Classement
Mme Anne-Sophie Richard, Responsable
M. Christian Bourguelle, Directeur
M. Grégoire Marleix, Chef du Service
Mme Sandrine Cohen,
Directrice adjointe
Mme Cyrille Wozniak, Responsable
Mme Sabrina Touitou, Adjointe à la Responsable
Mme Florence Rossi, Contrôleur de gestion
M. Philippe Fresco, Directeur comptable et financier
M. Loic Le Deunff, Fondé de Pouvoir
M. Paul Gaspar, Fondé de Pouvoir
Le Directeur comptable et financier est chargé sous sa responsabilité :
Mme Sandrine Cohen, Directrice adjointe
Mme Valérie Baulac, Chef de Division
Mme Isabelle Bernatot, Chef de Division adjointe
M. Emeric Pichon, Chef de Division adjoint
Mme Hélène Casses, Chef de Division
Mme Stéphanie Fenech, Chef de Division adjointe
M. Pierre Jallabert, Chef de Division
La division informatique assure la gestion et la sécurité de l’information numérique de la CARMF. Elle apporte des solutions techniques adaptées aux différents services métiers pour répondre au mieux aux contraintes statutaires et contribuer à maintenir les frais de gestion les plus bas.
Modifications statutaires votées par le Conseil d’administration et en attente d’approbation par les autorités de tutelle pour leur entrée en vigueur.
Les cotisants élisent, tous les six ans, leurs délégués départementaux (collège des cotisants et des retraités) ou régionaux (collèges des conjoints survivants retraités et des bénéficiaires du régime invalidité-décès).
Les délégués ont pour mission d’informer les affiliés sur leurs droits et obligations à l’égard de la CARMF et de répondre à leurs questions.
Les activités des délégués et des administrateurs sont bénévoles.
La CARMF rembourse les frais de déplacement, de séjour, de perte de gain dans les conditions fixées par la réglementation applicable. Ils bénéficient d’une assurance dans le cadre de leurs fonctions de délégué.
Ils peuvent de leur propre initiative, attirer l’attention de la CARMF sur des situations délicates (médecins ayant des difficultés financières, des problèmes de santé…).
Ils sont aussi invités par les services de la CARMF, à donner leur avis motivé sur les diverses demandes des médecins (en particulier auprès du fonds d’action sociale).
Comme les membres du Conseil d’administration et le personnel de la CARMF, ils sont tenus au secret professionnel à l’égard des tiers.
Les délégués sont appelés à élire les administrateurs qui composent le Conseil d’administration. Ils peuvent faire acte de candidature aux postes d’administrateurs, sous réserve pour les cotisants d’avoir régulièrement réglé cinq années de cotisations au 31 décembre précédent et d’être à jour de leurs cotisations sociales.
Sur convocation de l’administrateur de leur région, les délégués sont invités à une réunion préparatoire à l’Assemblée générale au cours de laquelle ils rédigent des questions et des propositions sur le fonctionnement de la CARMF et de ses régimes à l’intention du Conseil d’administration.
Au cours de l’Assemblée générale qui se tient une fois par an, les délégués votent soit eux-mêmes s’ils sont présents, soit en donnant pouvoir à un confrère délégué, les comptes de gestion et le bilan de l’exercice écoulé. Ils peuvent être consultés sur des questions posées par le Président.
La CARMF verse chaque année à l’URSSAF de Paris une cotisation forfaitaire pour le compte de chacun de ses délégués.
En cas d’accident pendant ses fonctions de délégué, c’est auprès de la Caisse Primaire de son domicile que la déclaration devra être faite.
Les prestations servies au titre de cette législation sont les suivantes (en sus des prestations en nature consécutives à l’accident du travail) :
Le délégué est assuré de percevoir une indemnité journalière pendant toute la durée de l’incapacité et, au plus tard, jusqu’à la date :
Les montants au 1er janvier 2024 sont fixés comme suit (quel que soit le nombre d’enfants à charge) :
Une rente est allouée au délégué sa vie durant à un taux calculé sur une base forfaitaire annuelle à laquelle, en aucun cas, ne peuvent se substituer ou s’ajouter les rémunérations ou les gains de l’intéressé dans une activité professionnelle quelconque. Cette base forfaitaire s’établit à 40 098,18 € au 1er janvier 2024.
La rente est calculée compte tenu du pourcentage d’incapacité permanente. Selon l’appréciation du médecin-conseil de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, elle peut être révisable à une échéance fixée par ce dernier ou attribuée à titre définitif.
Une participation aux frais funéraires est versée par la Caisse Primaire dans la limite des dépenses réellement exposées et sans que le montant puisse excéder un maximum fixé au 1er janvier 2024 à 1 932 € (1/24e du plafond de la Sécurité sociale). La législation sur les accidents du travail ne prévoit pas le versement d’un capital décès.
Les rentes d’ayants droit sont calculées sur la même base du salaire forfaitaire applicable à la victime elle-même.
Elles se répartissent généralement comme suit :
Lorsque la victime ne laisse ni conjoint, ni enfant, chaque ascendant a droit à une rente viagère de 10 % s’il percevait ou prouve qu’il aurait pu obtenir une pension alimentaire de l’assuré.
Si ce dernier laisse un conjoint ou des enfants, chaque ascendant a droit à une rente viagère de 10 % s’il était effectivement à la charge de la victime au moment de l’accident. Le total des rentes allouées aux ascendants ne peut dépasser 30 % du salaire forfaitaire 40 098,18 €, soit 12 029,45 €.
L’ensemble des rentes allouées aux différents ayants droit ne peut dépasser 85 % de ce salaire annuel, soit 34 083,45 €.
En cas de dépassement, une réduction proportionnelle est opérée sur les rentes revenant à chacun des ayants droit.
Pour couvrir l’insuffisance de la réparation résultant de la législation des accidents du travail, une assurance complémentaire a été souscrite pour couvrir plus particulièrement les risques de décès et d’invalidité encourus lors de l’exercice des fonctions de délégués ou d’administrateurs.
Capitaux garantis pour 2024 par assuré (si accident pendant l’activité professionnelle) | |||
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Quel que soit l’âge jusqu’à 69 ans |
de 70 à 79 ans |
de 80 à 85 ans maximum | |
Décès accidentel |
75 000 € | 75 000 € | 75 000 € |
Incapacité permanente totale accidentelle |
150 000 € Réductible en incapacité permanente partielle suivant barème des accidents du travail, aucune indemnité si taux d’invalidité inférieur ou égal à 5 %. |
75 000 € Réductible en incapacité permanente partielle suivant barème des accidents du travail, aucune indemnité si taux d’invalidité inférieur ou égal à 5 %. |
Néant |
Indemnité journalière en cas d'accident |
100 € franchise 7 jours indemnisation 1 an |
50 € franchise 30 jours indemnisation 1 an |
Néant |
(quatre administrateurs titulaires et quatre administrateurs suppléants)
Chiffres clés 2023 |
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321 dossiers traités pour 818 exercices de cotisations, représentant 2,43 M€ de majorations de retard dues. |
Le taux moyen de remise s’élève à 96,25 %. S’ajoutent 0,9 M€ de remises accordées par le directeur. |
Elle reçoit et examine les réclamations formées contre les décisions de la Caisse. L’essentiel des recours porte sur les demandes d’affiliés tendant à obtenir, en cas de bonne foi ou de force majeure justifiées, une réduction des majorations de retard. Chaque dossier est étudié individuellement.
La Commission prend en compte un barème fixant des taux de remise en fonction notamment des revenus de l’affilié. Toutes les décisions sont motivées et les procès-verbaux sont soumis à la Tutelle. Les médecins peuvent contester ces
décisions devant le Tribunal judiciaire "pôle social".
Chiffres clés 2023 |
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20 marchés attribués (0 avenant). |
Le montant total estimatif des marchés s’est élevé à 11 007 910,82 € HT dont des marchés pluriannuels. |
Elle joue un rôle décisionnel dans certaines procédures de marchés publics. Dans le cas le plus fréquent, l’appel d’offres, la Commission au vu des renseignements, élimine les candidats qui n’ont pas qualité à présenter une offre.
La Commission examine ensuite les offres. Le marché est attribué au candidat le mieux-disant selon des critères de choix fixés au règlement de consultation.
(au moins trois administrateurs)
Chiffres clés 2023 |
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Le patrimoine de la Caisse était constitué à : 42,3 % d’obligations, 40,7 % d’actions et 17 % d’immobilier. L’ensemble du patrimoine représente 6,9 Md€ au 31 décembre 2023. |
Elle possède un comité restreint qui prend les décisions urgentes. Elle détermine l’allocation tactique d’actifs et choisit les investissements en valeurs mobilières de la caisse. Elle doit respecter des contraintes réglementaires et maintenir la rentabilité à long terme des placements avec un risque limité.
(le nombre de ses administrateurs n’est pas limité)
Chiffres clés 2023 |
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1 725 dossiers traités |
44 cotisants et 1 681 allocataires dont 1 592 aides accordées aux plus démunis (secours forfaitaire) pour un montant total de 1,99 M€ dont 1,49 M€ de dons (1,22 M€ au titre du secours forfaitaire) et 0,5 M€ d’avances remboursables. |
Elle examine les demandes individuelles :
Les formulaires d’aide du fonds d’action sociale sont disponibles en téléchargement ici
(les trois commissions médicales sont composées des mêmes administrateurs. Leur nombre n’est pas limité)
Chiffres clés 2023 |
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80 dossiers d’invalidité. 708 dossiers d’indemnités journalières. 52 dossiers d’inaptitude ont été traités. 9,89 M€ de pensions d’invalidité, majorations et rentes aux conjoints et aux enfants à charge. 31,45 M€ d’indemnités journalières versées. |
La Commission de contrôle de l’incapacité temporaire d’exercice assure le contrôle des dossiers des bénéficiaires de l’indemnité journalière et se prononce sur tous les cas prévus par les statuts (déclaration tardive, durée d’indemnisation, etc.).
La Commission de reconnaissance de l’invalidité définitive se prononce sur les demandes de pension d’invalidité formulées par les médecins n’ayant pas atteint l’âge de la retraite.
La Commission d’examen des demandes de reconnaissance de l’inaptitude se prononce sur les demandes de retraite anticipée pour cause d’inaptitude à exercer toute profession.
La réglementation qui régit les placements de la CARMF impose à l'heure actuelle, par rapport au total des réserves :
En pourcentage de l’actif de référence | Titres |
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34 % au moins | Obligations d’État de l’Espace Économique Européen et obligations cotées sur un marché reconnu de l’OCDE, libellées en euro. |
5 % au plus | OPC d’actifs non cotés et fonds professionnels spécialisés. |
10 % de l’ensemble des actifs peuvent être libellés en devises autres que l’euro. |
L’allocation stratégique d’actifs est destinée à générer une performance, nette d’inflation, aussi élevée que possible tout en respectant les contraintes réglementaires.
Ceci conduit à une gestion diversifiée soucieuse de gérer le risque d’ensemble et opportuniste lorsque les marchés financiers se situent à d’excellents niveaux de valorisation. Ainsi, le poste en actions continue d’être privilégié.
Années | après fiscalité |
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2009 | + 21,64 % |
2010 | + 8,60 % |
2011 | - 7,64 % |
2012 | + 12,57 % |
2013 | + 8,62 % |
2014 | + 7,12 % |
2015 | + 6,80 % |
2016 | + 3,17 % |
2017 | + 7,83 % |
2018 | - 7,02 % |
2019 | + 12,36 % |
2020 | + 6,71 % |
2021 | + 12,33 % |
2022 | -11,48% |
2023 | + 10,17% |
Rendement annuel global (1) à fin 2023 après fiscalité | |
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Sur 1 an | + 10,17% |
Sur 3 ans | + 3,13% |
Sur 5 ans | + 5,86% |
Sur 10 ans | + 4,60% |
Sur 15 ans | + 5,90% |
Sur 20 ans | + 4,40% |
Sur 25 ans | + 3,99% |
Sur 30 ans | + 4,20% |
Sur 31 ans | + 4,29% |
(1) du portefeuille initial et des flux d’investissements de la période (TRI).
20 % des actifs au plus pour les immeubles situés dans l’Espace Économique Européen, et les parts de sociétés et fonds immobiliers.
Limitation à 5 % au plus de l’actif de l’organisme dans un même immeuble.
1) 86 % d’immobilier direct répartis comme suit (hors vignoble) :
89 % de bureaux | } 64 424 m2 |
7 % d’habitations | |
4 % de commerces |
2) 14 % de parts de sociétés et fonds immobiliers (21 structures distinctes investies).
1948 | Création de la CARMF par décret. |
1949 | Institution des régimes de base (RB) et complémentaire vieillesse (RCV). |
1950 | Élection et installation du premier Conseil d’administration. |
1952 | Réunion de la première Assemblée générale des délégués. |
1954 | Entrée en vigueur du régime invalidité-décès (ID). Constitution d’un fonds d’action sociale (FAS). |
1960 | Institution d’un 3e régime de retraite maintenant appelé “Allocations supplémentaires de vieillesse (ASV)” fonctionnant à titre facultatif et réservé aux médecins conventionnés. |
1962 | Instauration d’un système de prêts d’installation aux jeunes médecins. |
1968 | Mise en place d’un régime d’incapacité temporaire au sein du régime invalidité-décès. |
1972 | Transformation après référendum du régime ASV en un régime obligatoire. |
1977 | Mise en place d’un barème de dispenses de cotisations pour le régime de base et le régime complémentaire vieillesse. |
1978 | Majoration de la retraite de base pour les médecins ayant cotisé plus de 15 ans. |
1981 | Ouverture des retraites des régimes complémentaires vieillesses et ASV à partir de 60 ans avec un coefficient de minoration. |
1983 | Instauration d’une part proportionnelle au sein du régime complémentaire vieillesse. Ouverture de la retraite de base à partir de 60 ans avec un coefficient de minoration. |
1988 | Création par la loi d’un mécanisme de cessation anticipée d’activité médicale à 60 ans (l’Allocation de remplacement de revenu ou MICA). |
1989 | Possibilité d’adhésion volontaire au régime de base pour les conjoints collaborateurs de membres de professions libérales. |
1991 | Diminution de la cotisation forfaitaire et augmentation de 5 % du taux de cotisation du régime complémentaire vieillesse. |
1993 | Entrée en vigueur de la cotisation proportionnelle du régime de base. |
1994 | Diminution du nombre de points de retraite acquis au titre du régime ASV (27 au lieu de 30,16). Indexation de la retraite ASV sur les prix. Création du régime facultatif de retraite par capitalisation “Capimed” dans le cadre de la loi «Madelin». |
1996 | Ce sont les années de cotisations au régime invalidité-décès et celles comprises entre le décès du médecin et son 60e anniversaire qui sont retenues pour le calcul de la rente temporaire (et non plus les points forfaitaires du régime complémentaire vieillesse). |
1997 | Refonte des statuts du régime complémentaire vieillesse suite à la réforme votée en 1995 et approuvée en 1996. Faute d’accord entre Caisses d’Assurance Maladie et syndicats médicaux, c’est un décret qui fixe les modalités d’application de l’ADR. Il introduit pour les bénéficiaires à effet du 1er juillet 1996, un élément de dégressivité en accordant une allocation supérieure aux médecins de moins de 60 ans ainsi qu’un assouplissement des conditions de cumul. |
1998 | À nouveau, un décret du 31 août modifie les plafonds de l’ADR, ainsi que son financement pour les années 1998 et 1999. |
1999 | La CARMF s’appelle depuis le 30 juillet : Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France. Prorogation de l’ADR jusqu’au 31 décembre 2004. |
2000 | Ouverture du FAS aux cotisants obligatoires momentanément empêchés de régler leurs cotisations. Le plafond de l’ADR est réduit à 15 244,90 F pour les médecins de moins de 60 ans bénéficiant du dispositif à compter du 1er octobre 2000. |
2001 | Mise en place d’élections complémentaires d’administrateurs pour pourvoir les postes vacants. |
2002 | L’euro remplace la monnaie de douze pays européens. La loi du 17 janvier donne un statut aux conjoints collaborateurs bénévoles. La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2003 fixe l’arrêt de l’ADR au 1er octobre 2003 sauf exceptions définies par décret. |
2003 | La loi du 21 août, portant réforme des retraites unifie le régime de base des professions libérales qui est géré désormais par la CNAVPL. La cotisation est proportionnelle aux revenus professionnels non salariés nets. La retraite peut être prise à 60 ans si le libéral réunit 40 années d’assurance (tous régimes de base confondus). La loi offre la possibilité aux retraités du régime de base d’exercer une activité libérale procurant des revenus plafonnés. |
2004 | De nombreux décrets modifient les conditions pour bénéficier de la pension de réversion. Plusieurs modifications des statuts du régime invalidité-décès entrent en vigueur (le montant de l’indemnité-décès est presque multiplié par dix). |
2005 | Compte tenu du peu de demandes des médecins et d’un changement de réglementation des placements, la CARMF n’accorde plus de prêts d’installation. Le décret du 22 août réaménage pour les professions libérales, le calendrier d’âge des bénéficiaires de la réversion. Il fixe également la valeur du point de retraite du régime de base pour 2005 et prévoit une revalorisation jusqu’en 2008 identique à celle du régime général. La loi du 2 août impose l’affiliation du conjoint collaborateur au régime de base, au régime complémentaire vieillesse et au régime invalidité-décès de la CARMF. |
2006 | La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2006 a établi les principes d’une réforme du régime ASV. Le décret du 1er août a défini la notion de conjoint collaborateur et les modalités de choix obligatoire du statut. |
2007 | Le décret du 19 avril fixe les nouvelles modalités d’allègement de cotisations du régime de base et du régime complémentaire vieillesse des médecins qui cumulent une retraite avec une activité libérale. Un second décret du 19 avril précise le mode de calcul des cotisations des conjoints collaborateurs. |
2008 | La loi du 17 décembre de Financement de la Sécurité sociale pour 2009 pose le principe de l’intégration d’une partie des dividendes de sociétés d’exercice libéral (SEL) à l’assiette de calcul des cotisations applicable aux revenus distribués à compter du 1er janvier 2009. Elle rétablit une condition d’âge pour bénéficier de la pension de réversion, fixée par décret à cinquante-cinq ans. |
2009 | Le décret du 30 décembre relatif au cumul emploi/retraite dans les régimes des salariés, des artisans, des commerçants et des professions libérales, déplafonne les revenus mais aussi les cotisations. |
2010 | La loi du 9 novembre portant sur la réforme des retraites contient notamment des mesures sur le relèvement progressif des âges de départ en retraite et en particulier le passage de 65 à 67 ans, entre 2017 et 2023, de l’âge d’obtention de la retraite à taux plein. Elles sont applicables de droit dans le régime de base des professions libérales pour les pensions prenant effet à compter du 1er juillet 2011. Un arrêté ministériel du 9 août approuve des modifications des statuts dans le régime complémentaire vieillesse ouvrant notamment la possibilité de rachat au titre des deux premières années d’affiliation ayant donné lieu à dispense statutaire. |
2011 | Le décret du 20 juin détermine les conditions d’affiliation et de cotisation obligatoires des conjoints collaborateurs au régime invalidité-décès de leur conjoint professionnel libéral. Il introduit également les trois classes forfaitaires de cotisation au régime invalidité-décès des médecins pour les risques invalidité temporaire et invalidité définitive. |
2012 | Un arrêté du 19 janvier approuve des modifications apportées aux statuts du régime invalidité-décès de la section professionnelle des médecins (CARMF) et la création de trois classes de cotisations, déterminées en fonction des revenus. Le régime ADR (MICA) est définitivement arrêté, les derniers bénéficiaires de ce régime ayant pris leur retraite fin 2012. |
2013 | En juin 2013, le Conseil d’administration adopte des modifications des statuts du régime complémentaire vieillesse des médecins instituant la possibilité d’un départ en retraite « à la carte » à partir de 62 ans. |
2014 | En juin, le Conseil d’administration décide de faire dorénavant certifier les comptes de la CARMF (régimes obligatoires et Capimed) par un commissaire aux comptes. Le Conseil d’administration décide la dispense d’affiliation au régime invalidité-décès de tous les médecins cumulant une retraite d’un régime légal obligatoire, salarié ou libéral, avec une activité libérale. En novembre, un décret programme pour 2015 la réforme du régime de base des professions libérales, décidée en 2013 par la CNAVPL : le plafond de la tranche 1 est porté à 100 % du plafond de la Sécurité sociale (au lieu de 85 %), avec un taux de cotisation de 8,23 %. |
2015 | En janvier, la mensualisation du versement des pensions est mise en place suite à des modifications statutaires adoptées en 2014. Pour les retraites déjà liquidées, le passage du paiement trimestriel à mensuel est étalé sur 3 ans afin de minimiser son incidence fiscale. À la rentrée, les déclarations des revenus 2014 s’effectuent obligatoirement sur internet pour les médecins dont le dernier revenu connu est supérieur à 19 020 €. |
2016 | Le Conseil d’administration de la CARMF a adopté la réforme de l’âge de départ à la retraite dans le régime complémentaire à partir de 62 ans, dite « en temps choisi », offrant aux médecins la liberté de choisir à quel moment ils prendront leur retraite et permettant à ceux qui souhaitent continuer leur activité sans liquider leur pension, de bénéficier en plus des points acquis par leurs cotisations, de 5 % supplémentaires de retraite par an (1,25 % par trimestre) jusqu’à 65 ans et de 3 % supplémentaires par an (0,75 % par trimestre) de 65 à 70 ans. Cette réforme a reçu le soutien de tous les syndicats médicaux. |
2017 | Entrée en vigueur au 1er janvier de la réforme de l’âge de départ à la retraite « en temps choisi » adoptée en 2016 dans les régimes complémentaire et ASV. Le Conseil d’administration adopte des modifications des statuts généraux tenant compte du décret n° 2015-889 du 22 juillet 2015 sur la gouvernance des sections professionnelles, limitant notamment à 25 le nombre d’administrateurs à partir des élections de 2018, et réorganisant les circonscriptions électorales en fonction des nouvelles « grandes » régions administratives. Ces dernières mesures entreront progressivement en vigueur jusqu’en 2024. |
2018 | Le Conseil d’administration adopte des modifications du règlement intérieur afin de permettre l’élection de délégués par voie électronique. L’avenant n° 5 à la convention nationale met en place des mesures de compensation à la hausse de CSG et prévoit une participation de l’assurance maladie au financement de la cotisation du régime de base des médecins conventionnés en secteur 1. Le colloque organisé pour les 70 ans de la CARMF accueille notamment Jean-Paul Delevoye, Haut-commissaire à la réforme des retraites. Saisi par la CARMF et plusieurs caisses de retraite, le Conseil d’État annule partiellement le décret n° 2017-887 du 9 mai 2017 relatif à l’organisation financière de certains régimes de Sécurité sociale. |
2019 | Entrée en vigueur du Prélèvement à la source (PAS) : les retraites sont désormais versées déduction faite des impôts sur le revenu. Un bulletin de pension détaillant les contributions sociales légales, prélèvement à la source et autres retenues est envoyé à l’ensemble des allocataires de la CARMF, accompagné d’une notice explicative. Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, demande à la CARMF de poursuivre la suspension, commencée en 2018, pour les années 2019 et 2020 du recouvrement des cotisations des médecins remplaçants non thésés. |
2020 | La réforme des retraites qui visait à instaurer un régime universel est suspendue jusqu’à nouvel ordre, suite aux annonces du Président de la République de mars 2020. Face à la crise de la Covid-19, le Conseil d’administration de la CARMF décide entre autres mesures de verser des indemnités journalières exceptionnellement dès le premier jour d’arrêt de travail pour Covid-19, ou, pour les médecins en situation fragile (grossesse, pathologies à risque) qui ne peuvent travailler du fait du contexte d’épidémie, ou l’octroi d’une aide aux cotisants, sur la forme d’une prise en charge de cotisations, dont le montant peut atteindre 2 007 €. La CARMF a enregistré 93 disparitions d’affiliés en 2020 déclarées comme étant la conséquence de la Covid-19 : 42 cotisants, 19 cumuls retraite/activité libérale et 32 allocataires. |
2021 | La loi de Finances pour 2021 du 29 décembre 2020 vient de confirmer, dans son article 26, que l’aide Covid accordée est exonérée d’impôts et de toutes contributions et cotisations sociales Le Conseil permet aux étudiants remplaçants de choisir entre :
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2022 | Le Ministère des Solidarités et de la Santé prolonge au 30 avril 2022 le dispositif d’aménagement temporaire des règles de cumul emploi-retraite plafonné pour les professionnels de santé mobilisés durant la crise sanitaire. Devant l’évolution de l’inflation constatée en juillet, le Conseil d’administration décide la revalorisation des valeurs du point de régime invalidité-décès de 3,5 %. Malgré le retour de l’inflation (estimée à 5,3 %) qui a marqué l’année 2022 le Conseil d’administration décide de ne pas revaloriser le point du régime complémentaire au 1er janvier 2023 suite à la décision du gouvernement dans le PLFSS 2023 de supprimer les cotisations des médecins en cumul emploi-retraite sans qu’il ne soit prévu de compensation par l’État des pertes de recettes. |
2023 | Compte tenu de nouveaux éléments à sa disposition, le Conseil d’administration a adopté à l’unanimité l’augmentation, de la valeur du point du régime complémentaire de 4,7 % au 1er janvier 2023. Les comptes annuels de l’exercice 2022 et le rapport du Conseil d’administration sont adoptés à l’unanimité par le Conseil d’administration de la CARMF. Ils ont été au préalable certifiés sans réserves par le commissaire aux comptes comme réguliers et sincères et donnant une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice 2022 ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la CARMF à la fin de cet exercice. Promulgation de la réforme des retraites (LOI n° 2023-270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023). Cette loi inclut notamment un allongement progressif de l’âge d’ouverture des droits à la retraite de 62 à 64 ans et la génération de droits supplémentaires pour les cumul-emploi retraite pour les régimes de base. Le Conseil d’administration entérine à l’unanimité les différentes modifications statutaires des régimes complémentaire et ASV en lien avec la réforme des retraites concernant l’âge de départ à la retraite des médecins, le relèvement de l’âge de 60 à 62 ans de la perception de la rente temporaire du conjoint survivant et de l’âge minimum de réversion pour le conjoint survivant. Par ailleurs, le Conseil d’administration vote d’une part l’augmentation du montant au profit des orphelins de pères et mères à compter du 1er juillet 2023, et d’autre part, la création d’une commission pour identifier et proposer des mesures complémentaires en faveur des femmes médecins. Le Conseil d’administration adopte à l’unanimité la modification statutaire permettant d’accorder une prime d’accouchement aux médecins femmes cotisants. Parution au journal officiel du décret n° 2023-1351 du 28 décembre 2023. Ce texte revalorise rétroactivement de 2 %, à compter du 1er janvier 2023, le montant des retraites du régime des prestations complémentaires de vieillesse (ASV). |
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