Le Président,
Chers allocataires,
Voici la nouvelle lettre aux allocataires, élaborée par vos élus et le service communication de la CARMF, avec deux buts : vous informer, et vous faire prendre conscience de l’existence de vos associations, qui comme les assurances, donnent parfois l’impression d’inutilité, mais que l’on est bien content d’avoir le jour où on a besoin d’aide, de soutien, d’informations autres qu’officielles.
Cette année la CARMF aura 60 ans. Elle n’a pas à rougir des années passées. Elle a parfaitement joué son rôle dans le développement d’une protection sociale collective, pour préserver les aléas de nos vieux jours, surtout pour protéger les imprévoyants, contre leur gré lorsqu’ils étaient imprévoyants, pour leur plus grand bien une fois les problèmes survenus. Nul ne peut s’en plaindre. Au début la gestion était facile et sans souci. Elle a fait aussi bien sinon mieux que les autres. Une fois les premiers problèmes prévisibles, elle n’a ni mieux, ni plus mal géré que les autres, faisant les mêmes erreurs. Par contre à l’approche des vrais problèmes, elle a avant les autres, et plus que les autres, su prendre un bon chemin.
Elle l’a surtout fait dans la solidarité et la confraternité, tout le monde participant, à son niveau, à faire en sorte que l’avenir de nos jeunes confrères, qui aujourd’hui financent le système, soit en partie protégés des aléas de la démographie, tendon d’Achille de notre système, avec lequel nous devons composer.
Je dois remercier les cotisants, supportant parfois de lourdes cotisations, pouvant atteindre pour encore trop de confrères à bas revenu 20 à 30 % de ce revenu, deux à trois fois plus que les anciens. Ils le font en ayant compris pourquoi, sans rechigner comme le montre le taux de recouvrement atteignant 99 %. Je dois remercier les allocataires, qui ont compris que pour maintenir l’équilibre et surtout l’équité entre les générations, on ne pouvait plus exiger de toujours augmenter et les cotisations et les prestations comme par le passé. En général on peut dire que le juste milieu est atteint quand les deux parties se plaignent de leurs efforts, c’est encore mieux quand elles acceptent toutes deux ces efforts, ce qui semble être le cas à la CARMF.
Un regret toutefois : encore trop de cotisations pour les bas revenus, encore trop de basses prestations souvent en dessous du minimum décent, le gouvernement restant sourd à nos propositions. ll y a beaucoup de choses possibles même si année après année le Conseil d’Administration donne un coup de pouce supérieur à l’inflation à la demande des Administrateurs concernés. Il semble que l’inflation réelle aille plus vite que les efforts consentis. Nous devons rester vigilants et distribuer le maximum possible, là ou les besoins sont les plus urgents.
Notre régime de Base poursuit sa route en fonction de l’inflation, le régime complémentaire a bientôt atteint l’équilibre souhaité par la réforme mise en place il y a dix ans. Quant à l’ASV, une réforme sévère est nécessaire. Tout le monde en a maintenant conscience, et les vingt-huit membres du Conseil d’Administration sont unanimes pour défendre vos intérêts sur le sujet, ce qui est exceptionnel, mais cela sera-t-il suffisant ? Réponse sans doute cette année. Le régime Invalidité-Décès, lui continue de s’améliorer année après année.
J’en profite pour vous présenter les meilleurs vœux de la part du Conseil et de vos élus, délégués et administrateurs, vous souhaitant surtout une bonne santé pour vous et ceux qui vous sont proches.
Docteur Gérard MAUDRUX
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