1er trimestre 2016
79 rue de Tocqueville,
75017 PARIS
site internet
:
www.retraite-fara.com
Chères et Chers amis allocataires de la CARMF,
Nous saluons tout d’abord Gérard Maudrux qui reste avec nous comme Président Honoraire et avec lequel nous avons toujours eu des relations constructives et amicales, que nous comptons bien maintenir avec le nouveau Président, Thierry Lardenois. Nous saluons aussi Claude Poulain pour son immense travail au sein de la FARA, dont il est actuellement Président d’Honneur.
La FARA est peu ou mal connue. Son sigle est représentatif des 16 régions avec 16 lignes courbes qui confluent vers la FARA. Celle-ci est l’émanation au niveau national des 16 associations régionales des allocataires de la CARMF, médecins retraités, conjoints survivants et bénéficiaires d’un régime invalidité-décès. Elle a en charge l’intérêt des titulaires d’une pension, mais n’en oublie pas pour autant les difficultés de la gestion de notre caisse de retraite.
Le régime ASV est toujours préoccupant et la poursuite du gel des pensions jusqu’en 2019 ne suffira pas. La gestion échappe à la CARMF, qui n’est que le collecteur de fonds et le distributeur. Ce régime est presque pérennisé, mais ne représente plus que 30 % de nos retraites. L’avenir du régime complémentaire est assuré pour de nombreuses années. Mais tout n’est pas gagné et une nouvelle réforme du régime complémentaire, baptisée dans un communiqué de la CARMF « en temps choisi » a été adoptée à l’unanimité par le Conseil d’Administration le samedi 30 janvier 2016. Le départ en retraite pourra se faire à partir de 62 ans avec une minoration limitée, une surcote serait appliquée à partir de 63 ans jusqu’à 70 ans (5 % par an jusqu’à 65 ans, puis 3 % par an au-delà). Ce serait une réelle incitation à la poursuite d’activité, très bénéfique dans le contexte de démographie médicale difficile que nous connaissons et une excellente alternative au cumul retraite / activité libérale. Cette réforme devrait de plus améliorer l’équilibre du régime. Elle doit, toutefois, être validée par la tutelle.
Le cumul emploi-retraite est un choix à surprises. Pour les petites activités, les charges sont trop élevées, ce qui laisse des revenus insignifiants, voire une perte d’argent. Pour les activités moyennes ou importantes, d’une part la fiscalité est très lourde et crée des prélèvements souvent supérieurs au montant de la pension, d’autre part les cotisations sont obligatoires mais n’engendrent pas de points supplémentaires. De plus, le régime invalidité-décès n’existe pas dans le cumul, ce qui peut être à l’origine de sérieuses difficultés. Les fortes activités n’ont pas besoin du complément fourni par la pension et seraient mieux avisées de continuer une activité normale sans prendre la retraite, donc sans cumul. Les cotisations conserveraient leur fonction naturelle de majoration des pensions.
La retraite est l’âge de la liberté mais pour profiter de cette liberté, il faut un revenu minimum, et même les plus fortunés d’entre nous attendent avec impatience tous les mois le versement de leur pension.
L’année 2015 a été difficile pour nous. Après la fiscalisation des suppléments pour le troisième enfant, nous avons eu à faire face à l’augmentation de la CSG, qui passe, pour certains d’entre nous, de 3,8 % à 6,6 %, et à la baisse du point ASV. Le tout a amputé nos pensions de façon non négligeable.
La mensualisation n’a pas toujours été bien comprise et anticipée et certains se sont trouvés surpris en novembre et décembre de ne pas avoir de pension. Il en sera de même cette année 2016, mais seulement pour le mois de décembre, puisque un seul mois supplémentaire aura été versé en janvier.
Vous aurez tous les renseignements auprès des responsables de vos associations régionales, auxquelles j’invite tous les allocataires, y compris les cumulants, à adhérer pour une plus grande efficacité de la FARA.
Croyez en nos sentiments amicaux et bien dévoués.
Henri ROMEU,
Administrateur suppléant,
Président de la FARA
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