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69008 Lyon
Chers confrères,
Élus en 2024, sur une promesse de défense des retraites des médecins libéraux, il est clair que nous n’avons pas réussi à nous faire entendre par la majorité de nos confrères administrateurs de la CARMF lors du conseil d’administration du 25 janvier 2025.
Avec un relèvement de 1,2 % de la valeur du point du régime complémentaire vieillesse, cette « augmentation » est inférieure à l’inflation officielle prévue cette année (1,8 %). C’est à comparer avec l’augmentation de 2,2 % du régime de base et de l’IRCANTEC et les 1,6 % d’augmentation du régime AGIRC-ARCCO.
Cette décision a été prise dans un contexte d’incertitudes persistantes sur l’éventuelle exonération des cotisations retraites des médecins cumulants (les retraités « actifs »). Il est à noter qu’il n’y avait déjà pas eu en 2023 de revalorisation au niveau de l’inflation. Pourtant, des perspectives plus favorables pour les recettes de la CARMF dès 2026 sont actées.
L’augmentation récente des honoraires obtenue dans le cadre de la convention médicale va entraîner mécaniquement, avec un décalage d’un à deux ans, un gonflement des cotisations.
Par ailleurs, le changement d’assiette de calcul de la CSG va permettre un transfert de cotisations vers les régimes complémentaire et PCV (ex ASV), ceci sans alourdir l’ensemble des cotisations obligatoires pesant sur les actifs. Au total, cela permettra de repousser de plusieurs années le point bas des réserves qui devrait être supérieur à trois milliards d’euros en 2035.
Il aurait été préférable d’anticiper ces perspectives positives, plutôt que de se fixer sur le très court terme ! En grappillant quelques dixièmes d’augmentation sur la valeur du point du régime complémentaire, le conseil d’administration s’est montré très frileux et bien peu généreux.
Par ailleurs, nous avons demandé que le nombre des administrateurs retraités (collège des médecins et collège des conjoints survivants) soit réévalué pour tenir compte de l’évolution de la démographie : stabilité du nombre des cotisants mais multiplication par trois du nombre de retraités sur les trente dernières années.
Cette demande se heurte au nombre fixe d’administrateurs (25) prévu par les textes législatifs qui régissent des caisses de retraite. Mais à l’intérieur de ce nombre une certaine souplesse pourrait être négociée.
Au total, le mécontentement des médecins retraités et des conjoints survivants est profond.
À défaut d’avoir pu obtenir une amélioration tangible de nos retraites, nous devons être les interprètes de leur insatisfaction.
Rester regroupés et unis au sein de nos associations régionales est le meilleur moyen de nous faire entendre.
Bien confraternellement.
Dr Jean-Pierre Dupasquier
Président de la FARA
Fédération des Associations Régionales de Médecins retraités et Allocataires de la CARMF
president@retraite-fara.com
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