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Dr Maudrux

Quelques vérités

La CARMF est une maison administrativement bien gérée. Ses archives sont une mine d'informations qui auraient droit à trois étoiles au Michelin : "vaut le détour".

Pourquoi se plonger dans le passé ? Parce qu'on ne peut construire un avenir juste sur des idées fausses, comme on ne peut augmenter la hauteur d'un immeuble sans en connaître les fondations. Lorsqu'on a un problème, si on n'a pas compris le pourquoi et le comment, on prend le risque de refaire la même erreur, et lorsqu'une erreur a été commise, il ne suffit pas de dire que l'on s'est trompé, il faut dire comment on s'est trompé.

Lorsqu'on apprend que les problèmes démographiques ne sont pas les seuls en cause, les mesures qui peuvent paraître dures, injustes, deviennent normales et sont mieux acceptées si on sait que c'est le prix à payer pour une action antérieure, que l'on avait acceptée. Connaître le passé c'est mieux comprendre l'avenir.

Ainsi pour l'ASV lorsqu'il écrivait que "le vrai peut parfois n'être pas vraisemblable" Boileau avait bien raison. À la lecture des comptes rendus des Conseils d'Administration de 1970, de celle du rapporteur du projet de loi à l'Assemblée Nationale, on apprend pourquoi on a droit à l'ASV et pourquoi il est déséquilibré. Les preuves sont accablantes : nos confrères voulaient simplement doubler leur retraite pour la mettre au même niveau que celle du régime complémentaire. Le régime étant en répartition et facultatif, le déséquilibre entraîné ne pouvait garantir ces retraites. Le seul moyen de les financer était de rendre le régime obligatoire pour avoir la garantie d'avoir assez de cotisants pour payer ce qu'ils voulaient se donner.

Volonté de doubler sa propre retraite sans avoir "payé pour", ni plus, ni moins. Tout est écrit, et cela ne vient pas de la tutelle mais de la CARMF et du syndicat de l'époque. Même chose pour les distributions de 1981 : Jacques Barrot a fait des avances et la CARMF a surenchéri avec de nouvelles distributions.

Où sont les " droits" dans tout cela ? En tout cas ils n'ont pas été "acquis" mais pris ou donnés par soi même. Même chose avec la réforme du régime complémentaire de 1983 : en toute connaissance de cause on a distribué 15 % de points supplémentaires, à charge pour les suivants de payer, alors qu'à l'époque on récupérait soi même sa mise en quatre ans, pour 15 ans demain.

Ainsi les actifs comprennent pourquoi il faut payer aujourd'hui bien plus qu'hier, mais les allocataires peuvent comprendre que le gel des retraites est le prix à payer pour ces autodistributions qui sont des erreurs de gestion acceptées par eux-mêmes à l'époque. Tout homme responsable doit payer ses erreurs, et s'il ne peut le faire, il peut faire appel à la solidarité, dans une certaine limite.

Ceux qui cherchent à cacher l'histoire par des attaques par voie de presse ne sont pas crédibles sur le fond. Ils refusent d'ailleurs de débattre des faits en attaquant les hommes et en essayant de diviser secteurs 1 et 2, généralistes et spécialistes. Ce n'est pas en ignorant les faits qu'ils cessent d'exister et que l'on peut ainsi cacher sa propre responsabilité.

La comparaison montre aussi que les ASV de 1972, de 2000, et surtout de 2020, ne sont pas les mêmes. Certains vous font croire qu'on veut vous voler un joyau. Ce joyau a bien existé mais il a malheureusement déjà été dérobé. Il ne reste dans le coffre qu'une pâle copie sans valeur et pour se cacher, le responsable crie : "au voleur !"

Docteur Gérard Maudrux 

ASV quel avenir ? 15 min de vidéo
Une cassette expliquant la situation du régime ASV peut vous être adressée sur demande

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