Premier responsable : la démographie , avec 4 cotisants pour un retraité, il faut payer 4 fois moins qu'avec un cotisant pour un retraité, situation qui dominera demain. Quatre fois moins ou quatre fois plus qu'hier et que demain, tout dépend de quel côté on se trouve. A chacun sa vérité...
Deuxième responsable : les erreurs de gestion, de prévision dont le prix à payer est aujourd'hui une baisse des retraites, faute de ne pas avoir fait ce qu'il fallait pour les garantir un tant soit peu.
A cause de la démographie , d'une inflation de points , d'une absence de réserves , d'une absence de gestion .
Pourquoi lorsque le cotisant met 1 F et que les caisses mettent 2 F, ce régime n'est-il pas bon et ne peut-il pas servir demain de bons rendements ? Parce que ces 2 F ne sont pas pour le cotisant secteur 1 qui limite ses honoraires, l'essentiel servant à rembourser un passif considérable, à la justification douteuse.
Les mêmes erreurs que dans le Régime Complémentaire viennent s'ajouter à la démographie, elles ont de plus été multipliées par deux ou trois, grâce aux hommes politiques et aux syndicats de 1972 à 1990.
Si on maintient le point à 102 F chaque praticien devra apporter pour maintenir l'équilibre, avec ou sans les caisses, quel que soit son revenu, 1,5 MF, étalés sur 30 ans de carrière.
1,5 MF c'est trois fois la valeur du patrimoine professionnel moyen de la profession (clientèle + matériel). |
RAPPEL DES FAITS | |
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De 1960 à 1971 : | 1981 : |
régime facultatif bien géré :
- cotisation de 90 C, - 24 ans de réserves. |
Comme c'était encore insuffisant, de manière irrationnelle, invraisemblable , sans raison, on recommence : la retraite passe de 844 C à 1055 C, on distribue des points avec effet rétroactif, y com-pris pour ceux qui ont cotisé depuis 1962. De 1962 à 1971 on achetait 18 points, auxquels 19,52 points gratuits se sont ajoutés en 1972 et 1981. |
1972 : | Depuis 1985 : |
Pour le rendre obligatoire, on a doublé la retraite, et baissé la cotisation de 20 %, sans se soucier de l'équilibre et de mettre de côté ces fameux "honoraires différés" pour que le confrère les retrouve un jour. | Le résultat est là, la cotisation passe de 67,5 à 180 C, les réserves sont pratiquement nulles et la cotisation devra être multipliée par trois ou quatre pour maintenir le point à sa valeur actuelle, comme "l'exigent" les responsables directs ou indirects. Les "honoraires différés" n'ont pas été garantis. Si demain il y a changement de contrat, rien n'ayant été mis de côté, le cotisant ne pourra compter que sur les suivants pour financer les trois tiers d'un gouffre. |
1972-1980 : | |
on aggrave les choses en payant en moyenne la cotisation 54 C au lieu de 90 C. "L'Avantage" social dû par les caisses est payé par les médecins qui voient leurs réserves fondre. |
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