Que sont devenues nos réserves face à la crise boursière ? Ne cachons rien : au 12 décembre 2001 notre portefeuille avait perdu 158,3 M € (1,04 milliard de francs) par rapport au 31 décembre 2000, soit une perte de 8,37 %.
Cela ne nous inquiète pas, pour deux raisons : la première est que cette correction était prévue après la forte hausse des années précédentes. La seconde est que ce n'est pas maintenant que nous avons besoin de cet argent, mais dans vingt ans.
La courbe ci-dessous vous montre que sur le long terme la bourse monte toujours et que chaque chute a toujours été assez rapidement rattrapée. Par rapport au plus bas du 21 septembre, l'indice CAC 40 était en hausse de plus de 20 % au 12 décembre 2001.
En 100 ans, seule la crise de 1929 a été très longue, les conditions étaient très différentes d'un simple ralentissement de croissance ou récession : entre 1925 et 1929 la bourse avait triplé. En 1929, 4 transactions sur 5 se faisaient à crédit, 1,5 million d'américains empruntant pour acheter des actions.
Obligés de faire face à une chute de 30 % (comme en 2001), ils ont été obligés de vendre à tout prix pour rembourser, et/ou n'ont pu rembourser, d'où la faillite de 4 300 banques.
Rappelons que nos réserves se montent à 13,7 milliards de francs, dont 83 % dans le régime complémentaire. 19 % sont placés en immobilier et 81 % en valeurs mobilières.
Le portefeuille de valeurs mobilières était composé au 12 décembre de 55,3 % d'actions, 36,3 % d'obligations, et de 8,4 % d'obligations convertibles.
Au 12 décembre la performance enregistrée sur les obligations depuis le début de l'année était de 6,94 % (gestion directe) et de 5,72 % (gestion déléguée). Avec le poste monétaire (trésorerie courante), la performance ressortait à 5,82 % .
Les actions ont subi une chute de 18,94 % , à comparer à la chute de 23,88 % du CAC 40 et de 22,63 % du Dow Jones EuroStoxx 50. Le poste obligations convertibles en actions a lui, chuté de 8,20 %.
Suivez-nous !
Abonnez-vous à la newsletter :