Les délégués : c'est à la CARMF que l'on trouve les confrères les mieux informés de la situation et du devenir de l'ASV. Vous avez personnellement élu 1 000 confrères pour vous représenter. Ils se sont formés et informés. A la suite d'un large débat à l'assemblée générale de 2000, ils ont voté sur l'éventualité de la fermeture de l'ASV.
Fidèles à l'un des principes qui animent la nouvelle équipe : éclairer d'abord, réformer ensuite, nous les avons laissé réfléchir, discuter, s'informer avec d'autres lettres pendant un an.
À l'Assemblée générale de 2001, toujours après un large débat où toutes les questions ont pu être posées et toutes les opinions exprimées, nous avons reposé la même question. 80,4 % se sont prononcés pour privilégier la fermeture.
Seuls 10,3 % ont défendu le maintien , ils étaient deux fois plus nombreux l'année précédente, montrant que même les allocataires évoluent, comprenant que le statu quo ou la poursuite ne sont pas crédibles.
Les abstentions ou votes blancs ont également doublé (9,3 %), montrant que d'autres partisans du maintien se posent des questions.
Si vous ne comprenez rien, si vous avez du mal à vous faire une opinion, faites confiance à ceux que vous avez élus et qui se sont informés, ont pesé le pour et le contre à votre place. Si besoin, interrogez-les.
Les administrateurs cotisants secteur 1 "défendent autant la fermeture que les secteurs 2, car ils ne croient pas dans la pérennité des caisses ou à leur financement éternel. Malgré ce financement, l'obtention de l'équilibre retire tous les avantages, et le risque de devoir payer un jour la totalité de la cotisation, soit 3 fois plus, n'est pas nul.
Les spécialistes secteur 1 ont vu en 1999 que personne ne pouvait empêcher les caisses de ne pas respecter les 2/3-1/3.
Ils gardent leurs tarifs conventionnels tout en payant plus d'ASV".
Les administrateurs des collèges retraités et conjoints survivants "estiment avoir par leurs cotisations et surtout par la modération de leurs honoraires tout au long de leur exercice professionnel, acquis le droit au maintien de leurs allocations, au minimum au niveau actuel, qu'il s'agisse des droits directs ou des droits dérivés.
Ils estiment qu'il est de la responsabilité des Pouvoirs Publics de les garantir quelle que soit l'évolution qui sera retenue par les responsables du régime ASV, les syndicats médicaux, les caisses de Sécurité Sociale et ces mêmes Pouvoirs Publics".
Ils ont été invités à de nombreuses reprises par la CARMF pour des réunions d'information et de concertation. Trois réunions ont eu lieu à la CARMF, les 10 juin 1998, 2 juillet et 8 octobre 1999, où tous étaient présents. Le Président s'est également rendu au siège de MG France, à l'université d'été de la CSMF en septembre 2000 et à deux reprises à l'AG de la FMF.
Le 2 juillet 1999 les syndicats ont demandé qu'un audit externe soit effectué. Il a été commandé et payé par la CARMF. Les résultats ont été communiqués lors de la réunion d'octobre. Depuis cette date nous avons écrit officiellement à plusieurs reprises pour qu'ils nous donnent leur opinion sur la situation ou qu'ils nous fassent des propositions.
Voici leurs positions :
MG France : pas de réponse aux courriers. Avis exprimé lors des réunions : maintien en l'état. A demandé officiellement à ce que l'on cache les différences de rendements, et que les chiffres et les prévisions qu'il ne conteste pas ne soient pas communiqués à la profession.
CSMF : pas de réponse aux courriers, mais a nommé une commission avec qui nous avons collaboré et qui a pris une position de maintien (cf. page 4) avec augmentation de la cotisation du Régime Complémentaire pour "pallier la baisse du régime ASV".
FMF : n'est pas opposée à la fermeture s'il y a une solution de maintien des droits déjà achetés.
SML : pas de réponse. Avis exprimé lors des réunions : aucun. Demande toujours un audit.
UCCSF : pas de réponse. Avis exprimé lors des réunions : proche de MG France.
Enfin de bonne source nous avons appris qu'un syndicat négociait un nouveau secteur, avec des liens encore plus étroits avec les caisses en échange d'un super ASV. Abandonneraient-ils l'ancien avec la promesse de la répétition des erreurs passées ?
La CARMF est au service des affiliés. Ce ne sera pas le lieu où 1 000 ou 2 000 personnes imposeront leur point de vue à 170 000 autres. C'est la position de la majorité des affiliés qui sera honnêtement défendue par la suite, quelle qu'elle soit. Ce ne sont ni des élus, ni la presse où "l'opinion" est faite presque exclusivement par quelques allocataires qui écrivent régulièrement, qui définiront ce qu'est la position de la majorité, c'est vous, uniquement vous. |
Vous devez voter. Les abstentionnistes porteront une lourde responsabilité pour les problèmes à venir concernant une solution ou une autre. Votez " FERMETURE " ou votez " MAINTIEN ", mais votez. Vous n'aurez de droits que ceux que vous défendrez.
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