Les problèmes boursiers actuels doivent-ils remettre en question les retraites par capitalisation ?
L'épargne ne se limite pas à la bourse. L'immobilier, les
Assurances Vie (Afer, Mutuelles médicales, etc.) se portent bien, très bien même
en ces temps difficiles.
La bourse est un placement hautement spéculatif sur le court et moyen terme,
c'est un bon placement sur le long et très long terme. Il ne peut être évalué
sur les seules 3 dernières années, tout comme il ne devait pas l'être sur les 3
années précédentes.
À la CARMF, les réserves sont pour
18,4 %
en immobilier,
44,4 %
en placements obligataires,
37,2 %
en actions.
Nous investissons régulièrement, ayant acheté lorsque le CAC était à 6 000,
achetant tout autant à 3 000, soit un prix d'achat moyen raisonnable qui doit
produire ses effets lorsque nous en aurons besoin, dans 20 ans. Nous ne sommes
pas vendeurs avant.
Nous souhaiterions certes pouvoir afficher des résultats
merveilleux, mais qui dit hausse excessive dit correction les années suivantes.
Rappelons que le tout répartition a lui une perte inéluctable sur le moyen et
long terme. Ces réserves tentent de compléter la retraite afin de ne plus
l'asseoir uniquement sur des cotisations qui augmenteraient de manière
intenable.
Les partisans du tout répartition n'ont donc pas à se réjouir des problèmes
actuels, au contraire.
Vous trouverez ci-dessous les performances globales des réserves des régimes complémentaires et de Capimed sur 5 ans. Rappelons que dans nos simulations, nous prévoyons un rendement financier annuel moyen supérieur de 3 % à l’inflation. Malgré une tempête qui dure, nous tenons encore le cap. Après la tempête, il y a toujours le beau temps.
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