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Retraites : où est le vrai débat ?

Si l'on a soigneusement évité de faire participer au grand "débat" actuel sur les retraites ceux qui ont une certaine compétence en la matière, c'est-à-dire les caisses de retraite, ce n'est pas une raison pour que les caisses occultent également ce problème.

Seuls participent au débat les hommes politiques et syndicats de tous bords, et leur immobilisme responsable de la situation actuelle leur donne et à eux seuls toutes "compétences" pour trouver des solutions.

Le problème on le sait est lié au principe de la répartition et à son talon d'Achille, la démographie.

Dans une génération chaque actif aura à prendre en charge un retraité, toutes professions confondues. Dans ces conditions, avec une cotisation moyenne en France de l'ordre de 26 % du revenu, en répartition pure, la retraite ne pourra pas excéder 26 % du dernier revenu.

Deux années de cotisations de plus permettent-elles d'éviter ce plongeon ?

Vous trouverez ci-dessous les chiffres du dernier rapport officiel, celui du Conseil d’Orientation des Retraites (COR), que personne ne conteste. Les données sont simples et résumées sous le graphique. Au vu de ces chiffres 2 ans de plus de cotisations paraissent bien dérisoires face à l'ampleur du problème. Ira-t-on jusqu'à 9 ans ?

Si pour les fonctionnaires un semblant d'équité est affiché, il ne l'est que sur la durée de cotisation, occultant nombre d'avantages divers qui persistent, dont les bonifications permettant d'augmenter artificiellement le nombre d'années cotisées. Quant au problème des régimes spéciaux il reste entier. Comme pour les fonctionnaires les retraites ne sont pas touchées par la démographie, elles sont à régler par le contribuable ou le consommateur et seront maintenues, quel qu'en soit le prix.

Quant aux solutions pour pallier la chute inéluctable de la répartition, pas de proposition, pas de débat. Il y a des tabous qui n'ont pas été levés, et tant qu'il y aura des tabous et des interdits, il ne peut y avoir de vrai débat démocratique, et sans vrai débat pas de solution juste.

Ce graphique donne des indications intéressantes sur les choix possibles en matière de prélèvements, d'âge et de niveau moyen de retraite.

Niveau de retraite en 2040
selon le taux de cotisation et l'âge de départ à la retraite

Niveau de retraite

On peut constater que si la cotisation reste au taux actuel, sans augmentation de l'âge de départ à la retraite, le pourcentage de pension par rapport au revenu d'activité passe de 78 % à 42 %.

Si par contre, la pension reste au taux actuel, le taux de cotisation augmente de 15 points en l'absence d'accroissement de la durée d'activité passant de 26 % à 41 % du salaire. Le maintien de la pension et de la cotisation aux niveaux actuels ne peut être obtenu que si l'âge de départ à la retraite est retardé de 9 ans.

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