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FEUILLETON DE L’ASV
Silence radio chez les médecins depuis le rapport 
  IGAS (toujours pas communiqué, vive la transparence) et la Loi de 2005, mettant 
  
  en place le cadre juridique de la future réforme. La réforme des auxiliaires 
  médicaux a été publiée, avec in fine cotisation multipliée par 3 et valeur du 
  point divisée par 3. Recours en Conseil d’État récent (hors délais ?) mais on se 
  demande pourquoi. La Caisse et tous les syndicats ont demandé le maintien du 
  régime, la réforme permet l’équilibre sur le long terme, avec toujours la 
  participation des caisses. Le prix du maintien était connu de tous avant, 
  pourquoi se plaindre maintenant ? Il eût mieux valu demander la fermeture 
  progressive, idée qui fait son chemin dans certains ministères. Cette idée n’est 
  pas trouvée si mauvaise aujourd’hui par certains. 
  
C’est la moins coûteuse sur le long terme et la plus juste. 
À suivre.
DIVIDENDES DE SEL
Dans la dernière lettre CARMF, nous avons expliqué la position de la CARMF 
  concernant les cotisations sur dividendes (égalité entre confrères), et montré 
chiffres à l’appui que c’était en plus, et de beaucoup, l’intérêt des intéressés 
  (de verser des rémunérations et non des dividendes, sauf éventuellement premiers 
  abattements). Cet intérêt est maintenant largement reconnu par les 
  experts-comptables. Nous avions été désavoués par le Conseil d’État le 14 novembre 2007, qui a soutenu notre position sur le fond, mais souhaitait une Loi 
  pour que nous puissions l’appliquer. C’est maintenant chose faite depuis le 17 décembre 2008.
MICRO-SOCIAL
La 
  Loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 institue le dispositif du micro-social, visant à permettre aux travailleurs indépendants de régler leurs 
  cotisations et contributions sociales (maladie, URSSAF, CSG, retraite), à un 
  seul organisme (l’URSSAF), sous la forme d’un pourcentage du chiffre d’affaires. 
  Ce dispositif est maintenant en place pour les commer�ants et artisans, mais 
  pour les professions libérales, il faut auparavant que les Caisses de retraite 
  passent des conventions avec l’URSSAF. Il s’applique pour les revenus inférieurs 
à 32 000 € bruts. 
  
La CARMF a étudié ce dispositif, qui pourrait être intéressant 
  pour les bas revenus, les remplaçants et pour le cumul retraite-activité 
libérale. C’est en pratique le “chèque emploi service” que nous avions réclamé 
il y a 5 ans, sans aucune réponse à ce jour (nous avions comme souvent, un peu 
  trop d’avance… ?). Nous avons donc dans un premier temps répondu favorablement. 
  
Il se trouve qu’en pratique, pour l’application à la première Caisse (CIPAV) 
  l’État se substitue aux conventions avec l’URSSAF, imposant un taux de 
  cotisation par décret, sans concertation avec les Caisses, taux dans lequel on 
  ne sait même pas ce que la CIPAV va toucher et quels droits seront à assumer en 
  regard. On parle d’abondement de l’État en cas d’insuffisance pour la Caisse. 
  C’est exactement ce qui a été fait pour la compensation nationale au début, la 
  suite on la connaît : de la prise en charge totale par l’État les premières 
  années, cela représente aujourd’hui près de 50 % de notre cotisation au Régime 
  de Base ! De plus le taux de cotisations appliqué au revenu brut ne semble pas 
  du tout favorable aux intéressés ! Résultat, nous sommes maintenant à la CNAVPL 
  en situation de blocage et de conflit avec la tutelle, ce qui est dommage car 
  nous sommes tous d’accord avec l’esprit de la Loi, qui va vers une 
  simplification administrative, demandée par tous.
PLACEMENTS
Vous 
  pouvez vous demander ce que sont devenues les réserves de la CARMF avec la 
  crise. Ne cachons rien : elles souffrent. Mais il faut relativiser, en fonction 
  des objectifs. 
  
Tout d’abord, au
  31 décembre, près de 16,7 % est en immobilier, rapportant net 4 - 5 % de la 
  valeur d’achat, sans compter la réévaluation du capital, très positive malgré la 
  baisse. Le reste, les valeurs mobilières, sont placées pour 36,8 % en 
  obligations, 44,7 % en actions et 1,8 % en trésorerie. Pour le Régime 
  Complémentaire, sur ces valeurs, nous restons, avec 2,7 milliards d’euros de 
  réserves au 31 décembre 2008 pour 2,4 milliards d’euros investis en 13 ans, 
  encore légèrement positifs. Nous ne cherchons pas à acheter au plus bas et 
  vendre au plus haut, c’est de la spéculation, on peut gagner, mais aussi perdre. 
  Nous investissons régulièrement en comptant sur le long terme, toujours positif 
  (5 à 7 %) pour un début d’utilisation des réserves en 2018-2020, sachant 
  qu’entre temps il y aurait des hauts et des bas. Il ne faut pas crier victoire 
  au plus haut, pas plus qu’il ne faut se baser sur le plus bas. Cette crise nous 
  rappelle que lors des hausses à venir, il faudra dans cinq à dix ans, mettre de 
  côté en placements sécurisés pour ne pas vendre au plus bas, quitte à ne pas 
  vendre au plus haut, sécurité oblige.
 
 
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