Sachant :
- que rester à 65 ans
nécessite un financement complémentaire de l’ordre de 10 %.
- que passer à 67
ans établit presque l’équilibre sur le long terme.
- qu’avec le régime de base
et l’ASV à 67 ans, en pratique quand partirez-vous ? Ne vous mentez pas, soyez
réalistes - que depuis toujours, vous arrêtez en moyenne à 66 ans et qu’un
confrère sur deux qui liquide sa retraite continue son activité.
- qu’arrêter à
65 ans avec 10 % d’efforts, ou à 65 ans avec 10 % de décote, c’est dans les deux
cas quasiment la même retraite. - que le monde, l’Europe, la France, augmentent
l’âge de départ, que presque toutes les professions libérales sont en train d’y
passer pour leur régime complémentaire, êtes-vous sûr qu’on vous laissera à 65
ans ?
- que payer pour rester à 65 ans, et se voir imposer les 67 ans dans
quelques années, c’est payer pour rien et une double peine.
- que dans tous les
cas on garde la possibilité d’arrêter à 62, 65 ou 70 ans.
Souhaitez-vous que les âges de retraite des 3 régimes soient alignés ou préférez-vous garder les 65 ans pour le seul régime complémentaire ?
Le problème
Depuis dix ans,
un léger déséquilibre de 10 % persiste sur le long terme (après 2031, à comparer
à 2013 pour le régime de base, 2020 pour l’ASV, 2018 pour le régime général,…).
Nous surveillons chaque année les projections, partant des prévisions les plus
mauvaises pour ne pas avoir de surprise, et comptant sur une amélioration
démographique et financière. Force est de constater que tout est fait pour
décourager l’exercice libéral, que les revenus n’augmentent pas
proportionnellement aux contraintes, et que les réserves ont souffert de
plusieurs crises : 2002, 2008 (plus forte que 1929), et 2011, même si nous
faisons un peu mieux que les autres.
Ne pouvant compter sur la démographie et les finances, les solutions d’équilibre ne sont pas miraculeuses : baisse des retraites, ou hausse des cotisations. C’est le Conseil d’administration qui prendra la décision finale, mais il souhaiterait avoir votre opinion : souhaitez-vous privilégier la hausse des cotisations ou la baisse des retraites ? En augmentant de 10 % la cotisation, c’est 0,6 % de pouvoir d’achat en moins pour les actifs ; en baissant de 10 % la valeur du point, c’est 5 % de baisse du pouvoir d’achat pour les retraités actuels, mais aussi futurs.
Si des ajustements sont nécessaires pour le régime complémentaire, souhaitez-vous que l’on privilégie une hausse des cotisations, une baisse de la valeur du point, ou un mixage équitable ?
Le problème
La CARMF s’est
depuis longtemps opposée à la fuite en avant de ce régime basé sur des promesses
qui ne peuvent êtres tenues, créant des inégalités considérables entre
confrères.
À cotisation égale, certains vont toucher quinze fois moins que
d’autres et que ce qui était promis il y a trente ans. Il n’y a aucune garantie
écrite sur les deux tiers du financement par les caisses, objet d’un chantage
permanent, aux contreparties plus lourdes que les avantages. En 2011, après
avoir défendu une extinction progressive, par pragmatisme nous avons fait des
propositions d’équilibre et de justice qui ont obtenu l’accord et la signature
de tous. Ce consensus a été malmené, certains reniant leur signature dès le
lendemain.
Depuis nous sommes critiqués d’une part pour avoir défendu ces propositions consensuelles, d’autre part pour vous avoir tout dit. Mécontents, la Direction de la Sécurité sociale et le Ministre nous ont officiellement demandé (avant mai 2012), de soumettre à leur censure nos publications et certains sont passés à des critiques infondées sur les autres régimes, avouant officiellement faire un chantage contre notre recours.
Nous avons été écartés de toutes les discussions entre la signature du consensus avec les syndicats et la publication de la réforme. Partout on nous dit que la profession a donné son aval à cette réforme. Aujourd’hui nous souhaitons connaître l’avis de la profession pour redéfinir notre rôle sur ce sujet.
Approuvez-vous la réforme de l’ASV ?
Le problème
Notre régime indemnités journalières est souvent critiqué lorsque
vous tombez malade, surtout en ce qui concerne le délai de 90 jours pour la
prise en charge.
Ce problème relève de l’Assurance maladie, ce qui n’est pas du ressort de la CARMF, caisse de retraite. Nous avons toutefois obtenu par le passé une extension de notre régime invalidité pour palier cette carence, mais la franchise ne peut légalement descendre en dessous de 90 jours.
Nous vous
signalons que seules trois des neuf caisses de professions libérales versent des
indemnités journalières, la CARMF a été pionnière.
Comme personne ne s’occupe de
ce problème, la CARMF veut bien s’en charger et négocier avec les caisses
maladie la prise en charge entre 15 et 90 jours, mais uniquement si c’est une
demande de votre part.
Ce régime serait alors obligatoire et géré par les
caisses maladie.
Souhaitez-vous un régime couvrant les indemnités journalières à partir du quinzième jour ?
Chaque affilié va recevoir un exemplaire de la "Lettre CARMF" et son coupon-réponse par courrier. Celui-ci devra être renvoyé, sans l'affranchir, avant le 10 novembre 2012. Seuls les coupons originaux seront pris en compte pour le dépouillement de cette consultation.
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