Votre documentation

Pilotage des régimes

Régime complémentaire : où en est la réforme ?

« C’est une bonne réforme, mais elle n’a pas l’aval de la CSMF et de MGFrance » est la réponse de la tutelle pour refuser de publier les textes.

Sachez d’abord qu’avec ou sans cette réforme, le régime est quasi équilibré. L’amélioration est plus dans la structure que dans les chiffres.

Rappel du principe : au lieu d’un point de départ à 65 ans, avec décote de 5 % l’an en dessous et rien au dessus, on fixe le point de départ à 62 ans, avec la même décote qu’aujourd’hui (15 %), et on pratique une surcote de 1,25 % par trimestre jusqu’à 70 ans.

Avantages :
- Les pénalités sont remplacées par des bonifications.
- Affichage de 62 ans comme dans le public, pour ne pas repousser les jeunes à l’installation.
- Retraite à la carte à partir de 62 ans.
- Bonifications importantes pour ceux qui travaillent plus : 25 % de retraite en plus pour trois ans supplémentaires (points acquis + bonifications). C’est mieux que le cumul avec ses cotisations sans droits.

Les critiques syndicales : il y aurait baisse de 2 % à 65 ans.
1) Ce n’est pas la réforme mais le conseil d’administration qui fixe le montant de la retraite à 62 ou 65 ans, ajustant la valeur du point de 1 ou 2 % en plus ou en moins si nécessaire. Ainsi nous avons proposé aux syndicats une décote de 13 % à 62 ans au lieu de 15 %, ce qui redonne 100 % à 65 ans et 2 % de plus dans toutes les tranches d’âge. Ils maintiennent leur position, démontrant que leur prétexte est un FAUX PRETEXTE.
2) L’âge moyen de départ en retraite est de 65,5 ans. Avec une surcote de 2,5 %, le montant est strictement le même qu’avant réforme. Vous pouvez moduler avec un ou deux trimestres de plus, gagnant 1,25 % par trimestre.
3 ) Ceux qui baissent la retraite à 65 ans de bientôt 50 % dans l’ASV, sont mal placés pour ce genre de critique.