Paris le 12 septembre 2006
Lorsque François Fillon, dans le Parisien du 12 septembre 2006, fait part au nom de l’UMP de son intention de réforme urgente des régimes spéciaux des retraites pour la prochaine législature 2006-2007, les réactions sont vives de la part de l’UMP qui désavoue ses propos.
La CARMF, Caisse de retraite des médecins, se pose des questions bien légitimes par rapport aux retraites des médecins :
- Pourquoi ne pas avoir réagi plus tôt face au chantier complexe des retraites et insister aujourd’hui sur l’urgence d’une réforme ?
- Quant à la réaction de l’UMP, elle prouve bien qu’il est impossible dans le système politique actuel de faire des réformes.
Or, la CARMF constate depuis longtemps des perspectives d’avenir alarmantes pour la retraite des médecins.
En 2006, la retraite moyenne d’un médecin s’éleve à un peu moins de 30 000 euros. Elle devrait diminuer de 17 % d’ici 15 ans, avec un niveau moyen inférieur à 25 000 euros
La CARMF attend toujours la réforme du régime des Allocations Supplémentaires de Vieillesse (ASV), l’un des trois régimes de retraite des médecins, qui va faire face à un risque de cessation de paiement dès 2011. Malgré la définition d’un cadre juridique dans la loi de financement de la Sécurité Sociale 2006 applicable au 1er janvier, et la promesse d’une � large concertation €, aucune proposition n’a été faite à ce jour par les pouvoirs publics. La CARMF craint que cette année pré électorale ne repousse encore aux calendes grecques la concrétisation d’une réforme pourtant indispensable.
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