15 avril 2008
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Pour l'ASV � On continue de défendre une position qui est difficilement réaliste, je suis tout à fait d’accord, mais pour nous c’est la position la plus juste, c’est pour ça qu’on continuera de la défendre parce que c’est la seule qui matérialise le contrat passé et qui met cartes sur table.
Ce qui me fait peur c’est le jour où les caisses se désengageront. Il faut être réaliste là aussi. On le sait tous, le système actuel de l’assurance maladie est à bout de souffle même si on sait qu’on peut encore le bricoler. Il y a des cotisations que l’on ne peut plus augmenter, parce que sinon on va augmenter les délocalisations, diminuer les cotisants et retourner dans un cercle vicieux.
La fermeture, ça coûte moins cher que le maintien. Pourquoi parce que c’est le même coût, mais avec une distribution de points en moins puisqu’on arrête de distribuer des points à partir d’aujourd’hui donc sur le moyen et le long terme ça coûte forcément moins cher. On paye les anciens donc à terme ça coûte moins cher aux caisses.
Qu’est ce que l’on fera au dernier moment : un référendum. Ce n’est pas un référendum qui fera la réforme ou non mais au moins on prendra l’avis de la profession et la tutelle saura quel est l’avis de la profession et elle prendra ses responsabilités. Si elle veut la suivre ou non, c’est son problème, ce n’est pas le nôtre. Nous sommes les représentants de la profession et je ne signerai pas, je l’ai toujours dit, cette réforme d’ASV sans avoir l’avis de la profession.
Si vous discutez en privé avec les Présidents des autres caisses, ils confirment qu'on leur a dit clairement qu'il ne fallait pas croire que les caisses paieront indéfiniment. C'est logique et tout le monde le sait, y compris nos syndicats.
Pour cela la CARMF continuera à défendre le désengagement, parce que c'est pour nous la meilleure solution et la plus juste. €
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