Communiqué de presse

Baisse des honoraires médicaux :
les signatures conventionnelles ne rapportent rien aux libéraux, elles coûtent.

La CARMF publie les revenus nets 2012, vérifiés sur les avis d'imposition. Pour les 107 000 premières déclarations le résultat est accablant : - 2,4 % en euros courants, - 4,4 % de baisse de pouvoir d'achat en tenant compte de l'inflation 2012. Les baisses moyennes sont pratiquement les mêmes chez les généralistes, les spécialistes, les secteurs 1 ou 2. Les recettes 2014 du régime complémentaire baisseront donc d'autant, car le montant des honoraires négociés impacte directement les recettes du régime et les futures retraites.

Les différentes primes n’ont pas compensé le blocage du C, contrairement à ce que l’on tente de faire croire aux confrères.

En 7 ans l'augmentation du C n'a été que d'un euro alors que charges, impôts, produits courants ont augmenté de 20 %, soit l'équivalent de près de 5 € par consultation. Si le C avait suivi les mêmes augmentations, le régime serait excédentaire et l'on pourrait diminuer les cotisations ou augmenter plus les retraites. Dans la même période les pensions et les réversions n'ont pas été épargnées avec le passage de la valeur du point ASV de 15,55 à 13 €, conduisant à une baisse du pouvoir d'achat de 25 %, tout ceci en application des mêmes conventions.

La CARMF demande donc aux responsables de dépenser leur énergie à redresser la barre de manière significative au lieu de la dépenser à critiquer la CARMF qui va bien malgré la conjoncture et qui ira encore mieux avec un C en adéquation avec les études, les responsabilités, la pénibilité, les horaires et le statut du médecin libéral. Que ceux qui demandent encore la démission du Président de la CARMF s'interrogent sur leur propre bilan.

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La CARMF gère l’ensemble des régimes obligatoires de retraite et de prévoyance des médecins libéraux (126 000 cotisants, 77 000 prestataires). Elle recueille chaque année plus de 2,22 milliards d’euros de cotisations (médecins +caisses maladies) et verse 2,05 milliards d’euros de prestations, les excédents sont affectés aux réserves ou servent à payer la compensation nationale.

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